Un diamant nommé Bresset !
Médaille
C’est la nouvelle sensation du VTT-Cross country. A seulement 23 ans, Julie Bresset décroche le Graal olympique sur la piste artificielle de Londres. Ce petit bout de femme au caractère bien trempé devient la première française à rafler le titre olympique. Dans la lignée de Julien Absalon et de Miguel Martinez, la Bretonne entre dans l’histoire. Elle écrit sans nul doute le premier chapitre olympique d’une carrière qui s'annonce pleine de succès…
Devant dès l'entame, la Française a fait la course en tête de bout en bout, désireuse de ne pas être prise dans le trafic et d'éviter à tout prix les chutes, comme ce fût le cas quelques jours auparavant, son avant-bras et son genou bandés portants encore les stigmates de cet épisode. Avec son style fluide et tout en technique, Julie Bresset s’est baladée sur la piste d’Hadleigh Farmet, écœurant ses adversaires de facilité, comme si elle roulait sur les chemins de sa Bretagne. On l’a pronostiquait sur le podium, c'était déjà énorme. Là voilà tout simplement championne olympique.
Julie a mené cette course d'un jour à son train, accompagnée dans un premier temps par la tenante du titre, l’Allemande Sabine Spitz, ainsi que par l'Américaine Georgia Gould. A mi-course, la chute de la médaillée d'or de Pékin dans le perrier permettait à notre championne du monde espoirs de partir devant. Inexorablement, elle s’envolait vers le mont Olympe, personne ne semblant aujourd'hui en capacité de la rattraper !
Rien ni personne ne pouvait lui enlever cette médaille d’or, pas même cette fameuse chute lors d’un entraînement de repérage du tracé et qui nécessita sept points de suture au coude gauche et un pansement au genou. Finalement, tout s’est passé très vite pour Julie. Les Jeux ? Elle n’y pensait pas, il y a encore trois ans.
« Aller aux Jeux ne me traversait même pas l’esprit, avouait-t-elle. J’étais trop jeune pour y penser et trop loin du haut niveau. Mais tout est allé vite. Pendant mes deux années chez les espoirs, j’ai fait des bonds dans la hiérarchie mondiale. J’ai aussi passé un cap en intégrant un team. Et avec mon coach, nous avons intensifié ma préparation, pour arriver aujourd’hui à une quinzaine d’heures d’entraînement par semaine. »
Des entraînements qui aujourd’hui portent leurs fruits. Les larmes de joie qui coulent sur le visage de la nouvelle championne olympique à l’écoute de la Marseillaise en atteste…
Je ne pensais pas que j'en étais capable !
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