Lemaître : "Sur une course d’un jour, tout est possible !"

Interview
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Après une dernière semaine de travail en Savoie, Christophe Lemaître vient de rejoindre Londres. Serein...

J’ai fait un choix et je n’ai aucun regret

Dimanche après-midi. Dans quelques heures la finale du 100m va se disputer à moins d’un kilomètre d’ici, mais l’évènement est loin de mobiliser toute son attention. Christophe Lemaître est en conférence de presse au village olympique, accompagné de Pierre Carraz, son entraîneur. Détendus l’un et l’autre. L’Aixois est arrivé à Londres, samedi, la veille, zappant l’actu chaude de la piste sur une distance qui n’est plus la sienne ici. « Honnêtement, je vais regarder la finale dans ma chambre au village. Pour voir le vainqueur, le chrono. Mais j’ai fait un choix et je n’ai aucun regret. »

Pour l’instant, il s’installe. Sans pression. « Bien sur tout ce cadre est impressionnant, on compare toujours à ce que l’on connaît aux championnats du monde par exemple, mais ça se passe bien. »
Ce lundi, le recordman de France du demi-tour de piste, s’offrira un dernier entraînement avant le début de la compétition, mardi en fin de matinée. Cette fois, il touche au but. « Cette semaine, j’ai regardé les Jeux à la télé. Je n’ai quasiment rien loupé. Forcément toute cette réussite française ça donne envie d’en faire partie. J’ai vu Teddy Riner, grand favori, qui gagne. Mais aussi Florent Manaudou en natation qui est une belle surprise. Ça prouve que sur une course d’un jour, ce ne sont plus les chronos, les palmarès qui comptent. Tout est possible. La médaille de Florent m’a beaucoup plu. Franchement, il m’a donné des frissons. »

La médaille de Florent (Manaudou) m’a beaucoup plu. Franchement, il m’a donné des frissons !

Un exemple qu’il aimerait bien suivre. On lui parle de cette piste rapide, de l’ambiance, de la météo, il sourit. « Tout ça compte mais c’est la même chose pour tous les concurrents. D’abord il faut passer les qualifs, puis bien réussir la demi-finale pour gagner un bon couloir en finale... si j’y vais bien sur... L’important c’est la place à l’arrivée. Si je fais une médaille, j’aurai réussi mes Jeux. »

Si je fais une médaille, j’aurai réussi mes Jeux !

A sa gauche, Pierre Carraz, présent à ses côtés à Londres, apprécie. « Il est en forme. Oui en forme. » Et le tandem athlète-entraîneur semble serein. « C’est bien que je sois là, à côté de Christophe, mais en même temps la dernière fois où j’étais absent (les Mondiaux à Daegu), on ne peut pas dire que cela lui ait nui. » Ces deux là s’apprêtent néanmoins à vivre ensemble une semaine intense.

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