Pénélope Leprévost - Photo Philippe Millereau / KMSP
Illustrée par le centaure, la fusion entre l'homme et le cheval est ancestrale. L'équitation est l'art de la conduite du cheval par son cavalier. Longtemps, l'équitation fut essentiellement pratiquée à des fins utilitaires ou militaires. Présent dans l'arène, compagnon de ballades ou de défis, la maitrise du cheval n'en était pas moins associé au loisir, pour certains. Les chevaux motorisés ayant supplantés les équidés, c'est ce dernier volet qui a désormais pris le dessus. De la course au dressage, du saut d'obstacles à la voltige, en selle ou attelé, l'équitation désigne d'abord un sport ouvert à tous.
Sport olympique lors de l'édition parisienne de 1900 puis en permanence depuis 1912, l'équitation est présente aux Jeux à travers trois disciplines : le concours complet, le saut d'obstacle et le dressage. La voltige connut son heure olympique, en 1920 à Anvers. Exclusivement masculine pendant longtemps, jusqu'en 1952 pour ce qui concerne les Jeux Olympiques, l'équitation est aujourd'hui un sport mixte à chacune des épreuves olympiques. Il est le seul pour lequel l'athlète est associé à l'animal; le seul où il est transporté par une force extérieure.
Le saut d’obstacles consiste à enchaîner un parcours d’obstacles tracé sur un terrain délimité. Le cavalier et sa monture doivent réaliser le meilleur temps possible en cherchant à ne faire aucune faute, synonyme de pénalité, au cours du passage. Les obstacles, composés de barres mobiles verticales, mais aussi de buissons et autres plan d'eau, doivent être franchis dans un ordre précis sans les renverser ou les dérober.
Avec leurs noms particuliers - oxer, spa, doubles, triples, murs, verticaux... -, les obstacles amènent du couple des sauts et des adaptations spécifiques. Les épreuves sont destinées à démontrer chez le cheval sa franchise, sa puissance, son adresse, sa rapidité et son respect de l’obstacle et chez le concurrent, la qualité de son équitation.
Le concours de saut d’obstacles, CSO, est la discipline leader en France. Elle représente plus de 80 % de l’activité concours, aussi bien en termes de compétiteurs, que d’épreuves ou d’engagements en compétition. Discipline de plus en plus technique, le saut d'obstacles a fait son apparition au programme olympique aux Jeux de Paris 1900 et fut longtemps une spécialité des militaires. La hauteur maximale des obstacles soumis aux cavaliers olympiques est de 1,60m et la largeur de 3m.