Anouk Faivre Picon : "Contente de pouvoir présenter une équipe !"

Interview
Photo CNOSF/KMSP
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13e du skiathlon il y a quelques jours, Anouk Faivre Picon (ski de fond) nous a parlé de son retour à la compétition et des objectifs qu'elle nourrit lors de ces Jeux Olympiques, notamment en relais...

Vous avez toutes arrêté la compétition à peu près en même temps avec Aurore (Jean) et Coraline (Thomas-Hugue). Vous en étiez-vous parlé ?

Non, simplement nous avions toutes un peu le même schéma de vie. Nous étions toutes en couple depuis longtemps et on arrivait vers la trentaine, c’est quelque chose qui se passe dans le ski mais ça se passe dans la vie aussi.
Après, il y a un moment où j’étais toute seule en Coupe du monde et ce n’était pas facile. Je me suis dit que c’était mon tour. Il n’y avait plus rien qui me retenait, plus d’équipe pour qui j’avais envie de me battre.
On ne s’est pas mises d’accord pour faire un enfant, mais par contre on s’est mises d’accord pour revenir !
On s’est beaucoup aidé les unes les autres grâce à nos expériences, que ce soit pendant l’entrainement ou les coups durs.
Moi, j’ai eu l’exemple d’Aurore (Jean) et Cora (Coraline Thomas Hugue), qui ont eu un retour un peu plus long que moi et qui ont pu me donner des conseils. Je leur expliquais que j’avais une boule au ventre quand je laissais mon petit de 10 mois et elles me disaient "Ne t’inquiète pas il va te reconnaitre quand tu vas revenir !". On part le cœur lourd mais être trois dans cette même situation, ça aide beaucoup.
Il faut quand même aussi faire attention à Delphine (Claudel) et ne pas parler que de couches et de petits plats !

Quel est l’objectif pour ces Jeux Olympiques ?

Nous sommes toutes les trois aussi en forme qu’il y a quatre ans à Sotchi. On est seulement moins en confiance peut-être car nous n’avons pas pu tester à nouveau la composition de ce relais depuis trois ans... mais il y a trois éléments qui n’ont pas changé, plus Delphine qui a beaucoup d'envie et est surmotivée.
Nous ne serons pas parmi les favorites. Il y a comme d’habitude les Suédoises, les Finlandaises et les Norvégiennes, mais il y a 4 ans à Sotchi, on ne pensait pas non plus être dans les meilleures et, finalement, il y a eu des défaillances au fartage. La course n’est jamais courue d'avance. Nous avons une équipe très compétitive qui n’a rien à envier aux Italiennes et aux Suisses, avec qui on bataille habituellement.

Vous êtes passées tout prêt de l’exploit il y a 4 ans, qu’est-ce qu’il a manqué ?

On peut dire qu’il nous a manqué un petit quelque chose sur le sprint classique pour nous battre avec les meilleures sur le final mais je ne le vois pas comme le fait d’avoir manqué une médaille, j'en garde un souvenir très positif. Sur le papier, si on regarde nos résultats et notre équipe, personne ne pensait, et peut-être même pas nous, que l’on pourrait faire mieux qu’une 5e ou une 6e place.
Avoir fait 4e, c’est certes une médaille en chocolat, nous n’aurons pas la gloire des médias, mais c’est du ski de fond, on sait qu’on ne sera pas sur le devant de la scène. Moi cette 4e place je l’ai vécue comme une réussite.
A Sotchi nous étions toutes les quatre en forme, avec du bon matériel et une grosse envie de courir ensemble et de faire une belle course. Je pense que si on fait la même chose ça sera déjà pas mal !

Anouk FAIVRE PICON | Ski de Fond | Le Mag' des Bleus | Le journal des Bleus

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